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Lettre de la Présidente Générale pour la Journée de la Femme

8 mars 2016 – Journée de la Femme

Le 8 mars est la Journée de la Femme. Cette journée nous invite à réfléchir sur les femmes dans les différentes réalités dans lesquelles l’UMOFC est engagée depuis plus de 100 ans pour le respect et la promotion de la dignité des femmes dans tous les domaines. De nombreux pas ont été faits, mais il reste encore un long chemin à parcourir.

Le Pape François nous encourage beaucoup, nous savons que son message est adressé à tout le monde et demande à chacun et à chacune un changement profond de mentalité : «  L’Église reconnaît l’apport indispensable de la femme à la société, par sa sensibilité, son intuition et certaines capacités propres qui appartiennent habituellement plus aux femmes qu’aux hommes ». (EG 103)…. Soulignant que « les revendications des droits légitimes des femmes, à partir de la ferme conviction que les hommes et les femmes ont la même dignité, posent à l’Église des questions profondes qui la défient et que l’on ne peut éluder superficiellement ».(EG 104)

De même le Pape François regarde la présence de Marie parmi les apôtres dans cette perspective de la contribution des femmes :

 

« Dans l’Église, les fonctions « ne justifient aucune supériorité des uns sur les autres ». De fait, une femme, Marie, est plus importante que les évêques. Même quand on considère la fonction du sacerdoce ministériel comme “hiérarchique”, il convient de bien avoir présent qu’« elle est totalement ordonnée à la sainteté des membres du Christ ». Sa clé et son point d’appui fondamental ne sont pas le pouvoir entendu comme domination, mais la puissance d’administrer le sacrement de l’Eucharistie ; de là dérive son autorité, qui est toujours un service du peuple. C’est un grand défi qui se présente ici aux pasteurs et aux théologiens, qui pourraient aider à mieux reconnaître ce que cela implique par rapport au rôle possible de la femme là où se prennent des décisions importantes, dans les divers milieux de l’Église ».(EG104)

Le Magistère nous interpelle, nous ne pouvons pas demeurer les bras croisés, comment participer activement à un tel processus? En tant que femmes de l’UMOFC nous voulons entreprendre des relations significatives avec toutes les femmes et les hommes afin de contribuer à la mondialisation de la tendresse que le Pape François souhaite.

Nous sommes des femmes qui travaillons quotidiennement dans nos communautés chrétiennes et dans nos sociétés pour le respect de la dignité de chaque personne, nous sommes des femmes qui prenons soin de nos familles, qui contribuons par nos professions au développement et qui tentons de construire des ponts sur le terrain de la réconciliation et du pardon dans les réalités les plus difficiles.

Dans une telle perspective, nous adressons notre pensée surtout aux femmes qui sont persécutées, qui sont l'objet de violence, aux femmes qui, en raison d'un état de dénuement et de pauvreté sont victimes de la traite aux fins d'exploitation sexuelle, qui sont obligées à se soumettre à la maternité de substitution au nom d'une fausse liberté.

Nous voulons exprimer notre solidarité à ces femmes qui sont obligées à quitter leur pays à cause des guerres, des persécutions, des changements climatiques et de la pauvreté.

Nous voudrions dédier cette Journée aux 4 sœurs de Mère Teresa brutalement assassinées au Yémen, martyres de notre temps, martyres de la miséricorde.

Maria Giovanna Ruggieri

Présidente Générale de l’UMOFC

ANGÉLUS

Au terme de la prière de l’angélus, le Pape François a de nouveau exprimé sa proximité aux Missionnaires de la Charité après la mort de quatre sœurs assassinées dans un foyer pour personnes âgées à Aden au Yémen, avec douze autres personnes.

«Je prie pour elles, a déclaré le Saint-Père, pour les autres personnes tuées lors de cette attaque et pour leurs proches». «Elles sont les martyrs d’aujourd’hui, elles ne font pas les couvertures des journaux, elles ne font pas la Une», a-t-il souligné. «Elles ont donné leur sang pour l’Église». «Elles sont, a poursuivi le Pape, les victimes de l’attaque de ceux qui les ont assassinées mais aussi de l’indifférence, de la globalisation de l’indifférence.» «Que Mère Teresa accompagne au paradis ses filles martyres de la charité et intercède pour la paix et le respect sacré de la vie humaine».

MESSAGE

Dans un télégramme signé par le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, le Saint-Père, «choqué et profondément attristé», avait, ce samedi, assuré de ses prières les victimes de cet acte qu’il avait qualifié «d’insensé» et de «diabolique». Le Pape François avait dit souhaiter «que ce carnage inutile réveille les consciences, qu’il conduise à une conversion des cœurs et qu’il pousse les parties concernées par ce conflit à renoncer à la violence».