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Art et méditation - octobre 2024

La libertà Delacroix Louvre

Eugène Delacroix (Charenton-Saint-Maurice 1798 – Paris 1863), Le 28 juillet 1830. La Liberté guidant le peuple, 1830, huile sur toile, cm 360 x 325, Paris, Musée du Louvre 

Les vertus: la Liberté. 

Le très célèbre tableau d'Eugène Delacroix part d'un événement réel : en juillet 1830, et précisément du 27 au 29, le peuple parisien se révolte contre le gouvernement que le roi Charles X avait constitué l’année précédente: ils ont fait des barricades et forcé le roi à destituer le gouvernement, à annuler les lois liberticides promulguées et finalement à abdiquer en fuyant vers l'Angleterre.

Il y a de nombreux éléments réalistes dans le tableau, mais nous sommes particulièrement frappés par les portraits des citoyens qui ont pris les armes et se sont rebellés : ce sont des personnes de tous âges et de toutes classes sociales. À droite, on trouve un garçon armé de pistolets, comme pour symboliser le courage et la lutte des jeunes contre l'injustice de la monarchie absolue. À gauche, en revanche, un intellectuel bourgeois est bien visible avec un élégant chapeau haut de forme sur la tête et un fusil de chasse à la main. Au centre, on trouve une jeune ouvrière agenouillée avec une blouse en cuir, qui regarde pleine d'espoir le personnage qui se tient debout au centre du tableau. Au fond, à droite, au-delà de la poussière, se dressent les deux tours médiévales de la cathédrale Notre-Dame et ce détail situe la scène exactement à Paris. Le drame du moment est souligné par les cadavres : on en compte trois, à gauche un jeune insurgé, à droite un cuirassier et une garde suisse, qui faisaient partie de la garde royale.

Mais concentrons maintenant notre regard sur le centre du tableau, et précisément sur la jeune femme qui dirige le peuple avec le drapeau tricolore français dans la main droite et un fusil dans la gauche. Elle est la figure allégorique de la Liberté, qui porte un bonnet phrygien qui rappelle immédiatement les valeurs de la révolution de 1789. Elle a les seins et les pieds nus, comme pour souligner que la force d'un peuple luttant contre l'injustice réside essentiellement dans ses convictions et son courage. Elle s'est placée à la tête de l'insurrection, elle n'a pas peur et encourage et guide le peuple. Ses vêtements et ses cheveux sont déplacés par un vent impétueux, dont on ne peut pas comprendre s'il s'agit de l'agent atmosphérique ou plutôt de quelque chose d'intérieur qui sort de la figure elle-même et provoque un mouvement intense.

La liberté est donc une jeune femme à la tête d'un peuple composé d'hommes, ce qui constitue aussi, en quelque sorte une révolution. C'est un symbole, certes, mais placé dans un contexte concret dans lequel il a eu des conséquences importantes et capable non seulement d'annuler des lois injustes, mais même de faire abdiquer et fuir un roi !

Il leur écrivit donc en ces termes : « Le roi Démétrios à la nation des Juifs, salut ! … Je rends gratuitement la liberté à toute personne juive qui aurait été emmenée en captivité hors du pays de Juda, n’importe où dans mon royaume. Tous, ils seront exonérés d’impôts, même pour leur bétail ». (1 Maccabées 10, 25; 33)

L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération. (Isaïe 61, 1)

C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur : Vous, en fait, vous ne m’avez pas obéi quand chacun de vous proclamait l’affranchissement de son frère, de son prochain ; alors moi, je vais proclamer contre vous – oracle du Seigneur – l’affranchissement de l’épée, de la peste et de la famine, et je ferai de vous un objet de stupeur pour tous les royaumes de la terre. (Jérémie 34, 17)

En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu. (Romains 8, 19-21)

Or, le Seigneur, c’est l’Esprit, et là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté. Et nous tous qui n’avons pas de voile sur le visage, nous reflétons la gloire du Seigneur, et nous sommes transformés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit. (2 Corinthiens 3, 17-18)

Vous, frères, vous avez été appelés à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (Galates 5, 13-14)

Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la miséricorde l’emporte sur le jugement. (Jacques 2, 12-13)

(Contribution de Vito Pongolini)