A l'occasion de l'Assemblée Spéciale du Synode pour la Région Panamazonienne, l'UMOFC a organisé, avec l'Action Catholique Italienne, le Forum International d'Action Catholique et la Fondation Pie XI (Ecole de Sainteté de l'Action Catholique), le 15 octobre, un événement de dialogue sur le thème "Témoins et martyrs de l'inculturation de la foi en Amazonie".

Nous avons pu compter avec la présence d'éminents panélistes qui nous ont parlé de leur travail synodal et de leurs expériences respectives dans certains pays amazoniens :

- le Cardinal Baltazar Porras, nommé par le Pape François comme l'un des présidents délégués du Synode et un exemple remarquable de pasteur au Venezuela ;

- Monseigneur Domenico Pompili, évêque de Rieti et un des pères synodaux personnellement élus par le Saint Père ;

- sœur Inés Azucena Zambrano Jara, Missionnaire de Marie Immaculé et de Sainte Catherine de Sienne, de notre chère Colombie, nommée auditrice, parmi les 35 femmes du Synode ;

- Mgr Gutiérrez Reyes, Archevêque de Ciudad Bolívar, Venezuela ; 

- Mgr Reyes Sequera, Vicaire apostolique de Puerto Ayacucho, Venezuela et Évêque de Canapio.

Qui sont les "martyrs" ? Le martyre est un "don". C'est le don d'un appel à vivre une relation particulière d'amour et à vivre ensemble avec Jésus. Dans la région panamazonienne, l'Église nous montre des vies concrètes de témoignage qui témoignent de cet amour dans la défense des droits de l'homme, la protection de la Création et l'accompagnement des luttes des peuples indigènes pour la reconnaissance de leur dignité et de leurs cultures ancestrales. Les situations d'injustice radicale dans cette région sont non seulement des événements historiques mais aussi des événements actuels.

Notre Présidente María Lía Zervino nous a rappelé que dans ces conflits, ce sont toujours les familles les plus pauvres qui vivent dans la jungle et sur les rives des fleuves, en particulier les femmes "riveraines", qui sont les principales victimes. Le désir est, comme indiqué dans le document préparatoire (n. 12), que l'Assemblée spéciale pour la Panamazonia réussisse "à trouver de nouveaux moyens pour faire croître le visage de l'Église amazonienne et à répondre aux situations d'injustice dans cette région".