​Les femmes : crise et résilience 

Webinaire pour célébrer la Journée Internationale des Femmes 

Vendredi 4 mars 2022, 15.00 -17.00 CET 

Le 4 mars 2022, l'Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques (WUCWO/UMOFC), en collaboration avec le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (CPDI), a célébré la Journée internationale des femmes par une conférence internationale sur les femmes, la crise et la résilience, à laquelle ont participé quelque 400 personnes connectées de 70 pays.

L'événement œcuménique et interreligieux a été ouvert par un message de S.E. le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, Président du CPDI. Des responsables de communautés religieuses musulmanes, hindoues, bouddhistes, juives, œcuméniques et catholiques ont ensuite parlé, à partir de perspectives et d'expériences différentes, de la souffrance et de la discrimination qui touchent les femmes, mais surtout de leur capacité créative de renouvellement et de résilience.

Dans son discours d'ouverture, le cardinal Ayuso Guixot a déclaré : « L’UMOFC cultive la meilleure pratique consistant à "regarder le monde avec les yeux de Marie". Cette tache peut révéler Marie comme un modèle de résilience au quotidien. (...) Considérant la longue crise sanitaire de la pandémie de COVID, et l'escalade de la guerre dans le monde, en particulier en Ukraine, puissent les leçons et les histoires apprises et partagées lors de ce webinaire propulser la résilience dans les coins les plus éloignés et les plus sombres (...) ».

Du point de vue musulman, Shahrzad Houshmand, théologienne iranienne et vice-présidente du groupe consultatif des femmes du Conseil pontifical pour la culture, a déclaré : « La résilience puise sa force dans l'âme de chaque personne, femme ou homme, orientale ou occidentale. La résilience a besoin d'espoir, de vrais amis, et d'amis qui connaissent leurs droits ».

Swamini Hamsananda Ghiri, vice-présidente de l'Union hindoue italienne, a raconté, entre autres, le témoignage et l'expérience d'Ela Gandhi, petite-fille du Mahatma Gandhi pendant la pandémie de Covid-19 en Afrique du Sud.

Nadine Iarchy, présidente du comité interconfessionnel et interculturel du Conseil international des femmes juives (ICJW), a déclaré : « De mon point de vue juif, il suffit de regarder l'histoire du peuple juif pour trouver de nombreux exemples de femmes qui ont veillé à leur survie et à celle de la génération future ».

Isabel Apawo Phiri, secrétaire générale adjointe du Conseil œcuménique des Églises, a déclaré : « Grâce à l'effort commun de tous, nous pouvons contrecarrer les efforts des consciences déshumanisées, pour réaliser un monde qui renforce la résilience et la justice ; non seulement pour les femmes africaines accablées par l'impact de Covid-19, mais pour tous ».

Du point de vue catholique, Mónica Santamarina Noriega, trésorière de l'UMOFC, a présenté une synthèse des résultats du premier travail de l'Observatoire mondial des femmes, intitulé : Impact de Covid-19 sur les femmes en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Les sponsors de l'événement ont également participé à la réunion avec des réflexions sur les femmes et la résilience dans les différents pays qu'ils représentent : S.E. Derek Hannon, ambassadeur d'Irlande auprès du Saint-Siège ; S.E. Maria Fernanda Silva, ambassadeur d'Argentine auprès du Saint-Siège ; S.E. Chiara Porro, ambassadeur d'Australie auprès du Saint-Siège ; S.E. Caroline Gabriela Weijers, ambassadeur des Pays-Bas auprès du Saint-Siège et S.E. Jorge Mario Eastman, ambassadeur de Colombie auprès du Saint-Siège.

L'initiative, précisément en raison de son caractère interreligieux, a donné une visibilité et exprimé la solidarité avec des femmes de différentes religions, cultures et régions de la planète, en promouvant une action commune et transformatrice, typique de l'amitié sociale et de la fraternité humaine.

A cette occasion, la présidente de l'UMOFC, María Lía Zervino, a lancé l'Observatoire mondial des femmes en Afrique, comme un cadeau ou un hommage aux femmes souffrantes et résilientes, qui passent généralement inaperçues et sont "mises au rebut", en soulignant les mots du Pape François dans Fratelli tutti : « C'est un fait que "doublement pauvres sont les femmes qui souffrent de situations d'exclusion, d'abus et de violence, parce qu'elles se trouvent souvent avec moins de possibilités de défendre leurs droits" ».

La conférence est disponible sur YouTube WUCWOUMOFC

Couverture médiatique :
Vatican News (en portugais)
Vatican News (en italien)