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Message mensuel septembre 2019

amazzonia

L'Amazonie brûle : la vie s'éteint.

Chères amies,

Qu’allons-nous faire, femmes de l’UMOFC, face à ce fléau qui attaque notre planète ? Ne sommes-nous pas concernées en tant que “porteuses d'eau vive » comme nous nous sommes définies lors de notre dernière Assemblée générale à Dakar en octobre 2018 ?

Comment réagir face à la destruction de notre "Maison Commune" et face aux mauvais traitements infligés aux habitants les plus pauvres du bassin amazonien ? Je m’interroge : que ferait Marie à notre place en écoutant le cri des aborigènes et le cri de la Terre ?

L'équilibre climatique mondial est en jeu : sans les pluies que les forêts attirent, environ 20% de l'eau dont nous avons besoin pour notre subsistance, la même quantité de production d'oxygène, ainsi que 10% de la biodiversité, sont en danger. Plusieurs régions de nos continents subiront les conséquences de la fumée et des cendres. En fin de compte, plus de 500 peuples autochtones ont déjà perdu leur habitat naturel.

Femmes de l'UMOFC : nous avons formellement déclaré que "UNE PLANÈTE SAINE DEPEND DE NOUS TOUS". Nous avons établi cette résolution comme ligne directrice pour les travaux de la période 2018-2022. Il est temps de prendre cette responsabilité à pleines mains, avec une détermination créative et une plus grande action.

Je suis certaine que notre sensibilité particulière et notre intuition féminine nous permettront de trouver ce que nos organisations peuvent faire de mieux, selon notre réalité. Je ne présente, à titre de proposition, que quelques réactions possibles :

- Accompagnons par notre prière le geste prophétique du Pape et son énorme effort pour le Synode "Amazonie : Nouveaux chemins pour l'Église et pour une écologie intégrale", convoqué pour ce mois d’octobre, à Rome.

(http://www.sinodoamazonico.va/content/sinodoamazonico/fr.html)

- Prenons en compte la proposition envoyée par le Groupe de Travail de l'UMOFC dédiée à la planète saine qui consiste à consacrer le mois de septembre à la mise en place d'une campagne locale visant à sauver l'eau, les mers et les plages de la pollution. (Voir ici l'affiche déjà envoyée).

- Organisons-nous pour relire et méditer ensemble Laudato Si, afin de discerner, selon notre propre rayon d'action, des applications concrètes pour réaliser une écologie humaine intégrale qui prend soin à la fois de nos sœurs et frères les plus vulnérables et de la Terre que Dieu a créée pour toute l'humanité.

- Suivons la proposition des jésuites latino-américains (en espagnol seulement pour l’instant) : 40 jours sur le fleuve : Naviguer ensemble pour annoncer la Bonne Nouvelle de Dieu au Synode amazonien, pour parcourir quotidiennement un chemin vers le Synode depuis le lieu où nous sommes par la prière, la contemplation et la réflexion (https://jesuitas.lat).

- Rejoignons d'autres mouvements et institutions de notre région ou de notre pays déjà mobilisés autour de la crise du bassin amazonien, en particulier avec des jeunes qui apportent des réponses efficaces et peuvent ainsi apporter une collaboration positive. Je vous remercie d'avance de communiquer vos initiatives à l’UMOFC (écrivez à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) afin que nous puissions les partager avec les autres membres.

Je demande à la Bienheureuse Vierge Marie, qui a su réagir à la crise subie par les apôtres de Jésus après sa mort, en les accompagnant ensemble dans la prière, en attendant que l'Esprit Saint les transforme pour que naisse l'Église (cf. Ac 1, 14), qu'Elle inspire chacune de nous et nos organisations pour savoir comment réagir face à cette crise humanitaire.

Femmes de l’UMOFC : ne nous laissons pas voler la vie et la planète !

 

María Lía Zervino, Servidora

Présidente Générale de l'UMOFC