Facebook X Twitter Instagram Youtube 

Message mensuel dècembre 2024

paul robert vUDhbVAFw 4 unsplash

Laissons-nous attirer par l`espérance ! 

Chères amies de l'UMOFC, 

Il ne fait aucun doute que le temps passe vite et, presque avant que nous le sachions, l'année touche à sa fin. Une année avec de nombreux défis, sans aucun doute, mais aussi avec de grandes réalisations pour lesquelles nous devons rendre grâce au Seigneur. Pour l'Église, le document final de l'Assemblée synodale, qui recueille le fruit de trois années de travail, est, comme le dit le pape François, un cadeau pour tout le peuple de Dieu et pour le monde. L'année jubilaire, qui est sur le point de commencer, est sans aucun doute un autre grand cadeau pour l'Église.

L'UMOFC a également de nombreuses raisons d'être reconnaissante : Les fruits de notre École de synodalité, qui nous a permis de cheminer avec toute l'Église dans ce processus de prière, de dialogue et de discernement ; la campagne « Planting hope », à laquelle tant de personnes dans le monde ont participé en plantant un ou plusieurs arbres pour contribuer à l'environnement ; le travail de prévention et d'arrêt de la violence et de la discrimination à l'égard des femmes, en particulier celui que nous menons en Afrique à travers notre Observatoire mondial des femmes (WWO) ; le travail en faveur des migrants et des réfugiés, en particulier en Amérique latine et dans les Caraïbes ; la campagne électronique « Repas en famille sans dispositifs » lancée récemment pour promouvoir la communication au sein de la famille ; notre participation active aux organisations internationales ; le travail d'information et de formation réalisé par le biais de nos réseaux sociaux, de notre magazine et de notre Newsletter; notre travail en faveur du leadership et de la participation des femmes dans l'Église et dans le monde ; et, surtout, le travail de nos plus de 8 millions de femmes dans le monde entier, qui montrent aux autres, en particulier à ceux qui en ont le plus besoin, le visage aimant de Jésus.

D'autre part, en plus de rendre grâce, nous nous préparons maintenant à accueillir à nouveau l'Enfant-Dieu. Savoir que le Seigneur est né pour nous nous remplit de confiance et d'espérance. L'annonce de Bethléem est une « grande joie » (Lc 2,10)... Ce n'est pas le bonheur éphémère du monde, ni la joie du divertissement, mais une « grande » joie, parce qu'elle nous rend « grands ». Aujourd'hui, en effet, nous, les êtres humains, avec nos limites, nous embrassons la certitude d'une espérance sans précédent, celle d'être nés pour le ciel (...) Jésus notre frère est venu pour faire de son Père notre Père. Enfant fragile, il nous révèle la tendresse de Dieu et nous donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu. C'est la joie qui console le cœur, qui renouvelle l'espérance et donne la paix ; c'est la joie de l'Esprit Saint, la joie d'être des enfants bien-aimés ». (Message Urbi et Orbi 2023)

C’est ainsi que nous comprenons le Saint-Père lorsqu’il nous lance plus tard l’appel suivant : « Réjouis-toi, toi qui as perdu confiance et certitudes, car tu n’es pas seul : le Christ est né pour toi ! Réjouis-toi, toi qui as perdu l’espérance, parce que Dieu te tend la main : il ne te pointe pas du doigt, mais il t’offre sa petite main d’Enfant pour te libérer de tes peurs, te relever de tes peines et te montrer qu’à ses yeux tu as plus de valeur que tout».

Enfin, avec l'arrivée de Noël, le 24 décembre, la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre au Vatican sera ouverte, marquant ainsi le début du Jubilé ordinaire de 2025, appelé par le pape François dans sa bulle Spes non confundit (L'espérance ne confond pas). L'espérance est le message central de ce prochain jubilé, que le pape convoque tous les vingt-cinq ans, selon une ancienne tradition.

Le prochain Jubilé sera donc une Année Sainte caractérisée par une espérance intacte, une espérance en Dieu qui nous montre à nouveau sa miséricorde sans limites. Demandons au Seigneur que ce Jubilé nous aide également à retrouver, tant dans l'Église que dans la société, la confiance nécessaire dans les liens interpersonnels, dans les relations internationales, dans la promotion de la dignité de chaque personne et dans le respect de la création.

J'invite chacune d'entre vous, avec son charisme et selon les circonstances, à être coresponsable pour que, dans l'année qui commence, la multiplicité des signes d'espérance témoigne de la présence de Dieu dans le monde. Offrons des signes d'espérance aux malades dans leur lit ou dans les hôpitaux, aux migrants à la recherche d'un lieu sûr, aux prisonniers, aux femmes victimes de la violence, aux jeunes désorientés dans un monde qui ne semble pas leur garantir un avenir digne, aux millions de personnes qui vivent désolées par la guerre, à ceux qui ont perdu la foi et marchent sans but, à ceux qui ont peur de fonder une famille, à ceux qui sont affamés.....

Comme nous y exhorte le Pape : « Que notre témoignage de foi soit dans le monde un ferment d’espérance authentique, une annonce des cieux nouveaux et de la terre nouvelle où nous habiterons dans la justice et la concorde entre les peuples». Laissons-nous attirer dès maintenant par l'espérance et qu'elle soit contagieuse à travers nous pour tous ceux qui la désirent !

C'est sur ces perspectives encourageantes que je vous salue, en vous souhaitant, ainsi qu'à vos familles et aux membres de vos organisations, un Noël rempli d'amour, de joie, de paix et d'espérance que l'Enfant Jésus est venu apporter au monde.

Mónica Santamarina

Présidente générale de l'UMOFC