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Ce mois-ci commence avec le dimanche de Pâques ! Quelle journée si joyeuse pour les chrétiens ! La source de notre espérance ! Le don gratuit du salut offert par le Père miséricordieux à travers Jésus qui s'est offert pour expier nos péchés.
Jésus a donné sa vie pour nous tous gratuitement, son amour est sans mesure « l’amour peut aller au-delà de la justice et déborder gratuitement, “sans rien attendre en retour” (Lc 6, 35), jusqu’à atteindre l’amour plus grand qui est “donner sa vie” pour les autres (Jn 15, 13). Cependant, ce détachement qui permet de donner gratuitement, et de donner jusqu’à la fin, est-il possible ? Il est certainement possible, puisque c’est ce que demande l’Évangile : “ Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement” (Mt 10, 8) » (AL 102). Je peux voir les femmes de l'UMOFC reflétées dans ces paroles du Pape, des femmes qui travaillent dur pour notre Seigneur sans espérer rien en retour. L'Évangile que nous avons lu au début de la Semaine Sainte parle d’une femme qui, alors que Jésus était dans la maison de Simon à Béthanie, « entra, avec un flacon d'albâtre contenant un nard pur de grand prix. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête. » Mc 14,3. Elle l'a fait gratuitement. De nos jours, il n'est pas facile de vivre la vertu de la gratuité. Être libre signifie savoir agir dans la vie de tous les jours sans attendre quelque chose en retour. La gratuité est l'une des plus belles habitudes à expérimenter, même si ce n'est pas facile. La mentalité commerciale et consumériste nous fait croire qu’il faut toujours avoir quelque chose en retour. Il faut faire plus d'efforts pour apprécier le don gratuit de tout et le vivre avec une grande joie. Les femmes de l'UMOFC savent vivre la joie et le bonheur avec une attitude vraiment libre et désintéressée.
Oraison
Psaume 41
2 Heureux qui pense au pauvre et au faible: au jour de malheur, le Seigneur le délivre;
3 Le Seigneur le garde, il lui rend vie et bonheur sur terre: oh! ne le livre pas à l'appétit de ses ennemis!
4 Le Seigneur le soutient sur son lit de douleur; tu refais tout entière la couche où il languit.
5 Moi, j'ai dit: "Pitié pour moi, Seigneur! guéris mon âme, car j'ai péché contre toi! "
6 Parlant de moi, mes ennemis me malmènent: "Quand va-t-il mourir et son nom périr?"
7 Vient-on me voir, on dit des paroles en l'air, le cœur plein de malice, on déblatère au-dehors.
8 Tous à l'envi, mes haïsseurs chuchotent contre moi, ils supputent contre moi le malheur qui est sur moi:
9 "C'est une plaie d'enfer qui gagne en lui, maintenant qu'il s'est couché, il n'aura plus de lever."
10 Même le confident sur qui je faisais fond et qui mangeait mon pain, se hausse à mes dépens.
11 Mais toi, Seigneur, pitié pour moi, fais-moi lever, je les paierai de leur dû, ces gens:
12 par là, je connaîtrai que tu es mon ami, si l'ennemi ne lance plus contre moi son cri;
13 et moi, que tu soutiens, je resterai indemne, tu m'auras à jamais établi devant ta face.
14 Béni soit Le Seigneur, le Dieu d'Israël, depuis toujours jusqu'à toujours. Amen! Amen!
Autres lectures
Amoris Laetitia 101-102
Doctrine social de l’Église 20 – 27; 221.
Evangelii Gaudium 53, 209 – 213.
TÉMOIGNAGE
Sainte Marina d’Omura, martyre (Japon)
Marina était originaire d'Omura, près de Nagasaki, au Japon. Très jeune, elle est devenue tertiaire dominicaine en prononçant des vœux religieux en privé. Sa patrie bien-aimée a été secouée à plusieurs reprises par des violentes persécutions contre les chrétiens et elle aussi fut accusée de collaborer avec les missionnaires dominicains de l'Ouest.
En 1634, elle fut arrêtée et enchaînée, puis publiquement outragée et soumise à des humiliations scandaleuses, elle fut finalement brûlée vive sur la sainte colline de Nagasaki le 11 novembre de la même année.
Pour procéder à son élévation aux honneurs des autels Marina a été agrégée à un groupe de seize martyrs dominicains de différentes nationalités, tous tués en terre japonaise. À la tête de ce groupe il y a Lorenzo Ruiz, le premier saint d'origine philippine. Le groupe a été béatifié par le Pape Jean-Paul II le 18 février 1981 à Manille, Philippines et canonisé à Rome par le même pontife le 18 octobre 1987.