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Albrecht Dürer (Nuremberg 1471 – 1528), Ève, 1507, huile sur panneau, 209 x 80 cm, Madrid, Musée du Prado.
Mois de décembre.
Femmes de l’Ancien Testament : Ève.
Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. » Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. Aux bêtes sauvages, aux oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait : c’était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le sixième jour.
Denys Calvaert (Anvers 1540 environ – Bologne 1619), Abraham et les Trois Anges, environ 1600, huile sur toile, 147 x 161 cm, Madrid, Musée du Prado.
Mois de novembre.
Femmes de l’Ancien Testament : Sarah.
Aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente. C’était l’heure la plus chaude du jour. Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre. Il dit : « Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur. Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! » Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. » Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente, et il dit : « Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine, pétris la pâte et fais des galettes. » Puis Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre, et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer. Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, et les déposa devant eux ; il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, pendant qu’ils mangeaient. Ils lui demandèrent : « Où est Sara, ta femme ? » Il répondit : « Elle est à l’intérieur de la tente. » Le voyageur reprit : « Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Or, Sara écoutait par-derrière, à l’entrée de la tente. Abraham et Sara étaient très avancés en âge, et Sara avait cessé d’avoir ce qui arrive aux femmes. Elle se mit à rire en elle-même ; elle se disait : « J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard ! » Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant : “Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, vieille comme je suis ?” Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? Au moment où je reviendrai chez toi, au temps fixé pour la naissance, Sara aura un fils. » Sara mentit en disant : « Je n’ai pas ri », car elle avait peur. Mais le Seigneur répliqua : « Si, tu as ri. » (Livre de la Genèse 18, 1-15)
Palma le Vieux, Jacopo Nigretti de Lavalle dit (Serina 1480 environ – Venise 1528), Jacob et Rachel, 1524/25 environ, huile sur toile, cm 146,5 x 250,5 cm, Dresde, Gemäldegalerie.
Mois d’octobre.
Femmes de l’Ancien Testament: Rachel.
Jacob se remit en marche et partit pour le pays des fils de l’Orient. Tout à coup, il aperçut un puits dans la campagne et, près de ce puits, trois troupeaux de petit bétail; les bêtes étaient couchées car c’est à ce puits qu’on abreuvait les troupeaux. Sur l’orifice du puits était posée une grande pierre. C’était là que se rassemblaient tous les troupeaux: on roulait la pierre posée sur l’orifice du puits, on abreuvait le petit bétail, puis on remettait la pierre à sa place sur l’orifice du puits. Jacob dit aux gens: «Mes frères, d’où êtes-vous?». Ils répondirent: «Nous sommes de Harane». Il leur dit: «Connaissez-vous Laban, le fils de Nahor?». Ils répondirent: «Nous le connaissons». Il leur demanda: «Va-t-il bien?». Et ils répondirent: «Il va très bien. Et voici sa fille Rachel qui arrive avec le petit bétail!». Jacob reprit: «Mais il fait encore grand jour. Ce n’est pas le moment de rassembler le bétail: abreuvez donc les bêtes et allez les faire paître!». Ils répliquèrent: «Nous ne pouvons le faire tant que tous les troupeaux ne sont pas rassemblés: alors on roule la pierre posée sur l’orifice du puits et on abreuve le petit bétail».
Konrad Witz (Rottweil c. 1400 – Bâle c. 1445), La reine de Saba devant Salomon, c. 1435, Bois de chêne, 85,8 x 80,3 cm, Berlin, Gemäldegalerie.
Mois de septembre.
Femmes de l’Ancien Testament : La Reine de Saba.
La reine de Saba, ayant entendu parler de la réputation que Salomon avait acquise, vint le mettre à l'épreuve par des énigmes. Elle vint à Jérusalem avec une suite importante et des chameaux chargés d’épices, de parfums, d’or en grande quantité et de pierres précieuses. Elle se présenta devant Salomon et lui raconta ce qu’elle avait sur le cœur. Salomon a répondu à toutes ses questions ; rien n’était trop difficile pour Salomon, il n’y avait aucun sujet sur lequel il ne pouvait lui donner de réponse.
Jan van Scorel (Schoorl 1495 – Utrecht 1562), Ruth e Noémi dans le camp de Boaz, 1530/40, huile sur toile, cm 70,5 x 57,5, Vienne, Kunsthistorisches Museum.
Mois d’août.
Femmes de l’Ancien Testament : Ruth e Noémi.
L'histoire de Ruth est racontée en seulement 4 chapitres. Un petit livre, qui porte son nom, pour une grande histoire, un petit livre mettant en scène deux femmes: Ruth et Noémi, sa belle-mère. Le destin des deux femmes se croise à Moab, où Noémi a émigré avec son mari de Bethléem pour échapper à la famine. Là, leurs deux enfants se marient et l'une des deux épouses est Ruth. Après la mort de son mari et de ses enfants, Noémi (qui change de nom: non plus Noémi = joie, allégresse, mais Mara = aigrie, malheureuse) retourne en Israël et laisse libres les deux belles-filles.
Luca Giordano (Naples 1634 – 1705), La prudente Abigaïl, 1696-97, huile sur toile, cm 216 x 362, Madrid, Musée du Prado.
Mois de juillet.
Femmes de l’Ancien Testament: Abigaïl.
Abigaïl se dépêcha de prendre deux cents pains, deux outres de vin, cinq moutons tout préparés, cinq boisseaux d’épis grillés, cent gâteaux de raisins secs et deux cents gâteaux de figues qu’elle chargea sur des ânes. Elle dit aux serviteurs : «Passez devant moi, je vous suis » Cependant, elle n’avertit pas Nabal, son mari.
Bartolomé Esteban Murillo (Séville 1618 – 1682), Rébecca et Eliezer, 1660 environ, huile sur toile, cm 108 x 151,5, Madrid, Musée du Prado.
Mois de juin.
Femmes de l’Ancien Testament : Rébecca.
Parmi les chameaux de son maître, le serviteur en prit dix et il s’en alla, emportant tout ce que son maître avait de meilleur. Il se leva et s’en alla vers l’Aram-des-deux-Fleuves, à la ville de Nahor. Il fit agenouiller les chameaux en dehors de la ville, près d’un puits d’eau, à l’heure du soir, l’heure où les femmes sortent pour y puiser. Il dit : «Seigneur, Dieu de mon maître Abraham, permets-moi de faire aujourd’hui une heureuse rencontre et montre ta faveur à l’égard de mon maître Abraham.
Jacopo del Sellaio (Florence 1442 – 1493), Le Triomphe de Mardochée, 1485 c., tempera sur bois, cm 44,5 x 60, Florence, Galerie des Offices.
Mois de mai.
Femmes de l’Ancien Testament: Esther.
L'histoire d'Esther est racontée par le livre homonyme de la Bible. Il se compose de 10 courts chapitres qui racontent Haman, un prince puissant à la cour du roi Assuérus (mieux connu sous le nom de Xerxès), et sa mauvaise intention de détruire tous les Juifs vivant sur le territoire perse, pour se venger de Mardochée, un Juif qui avait refusé de s'incliner à son passage.
©Pinacoteca di Brera, Milano
Le Guerchin, Giovan Francesco Barbieri dit (Cento 1591 – Bologne 1666), Abraham renvoie Agar et Ismaël, 1657, huile sur toile, cm 115 x 152, Milan, Pinacothèque de Brera
Mois d’avril.
Femmes de l’Ancien Testament: Agar.
On connaît exactement l'origine de cette toile. Elle a été commandée au peintre par la communauté de Cento qui voulait rendre hommage au cardinal légat de Ferrara Lorenzo Imperiali. Nous ne connaissons pas la raison du choix du sujet, cependant nous sommes conscients que ce que l'image nous présente est relaté au chapitre 21 du livre de la Genèse. Déjà au chapitre 16 il est dit que Sara, la femme d'Abraham, ne pouvant avoir d'enfant, propose à son mari de donner un enfant à son esclave Agar afin que le mari puisse avoir une progéniture. C'est chose faite et, malgré quelques tensions entre les deux femmes, apaisées par l'intervention de l'ange du Seigneur, “Agar enfanta un fils à Abraham, qui lui donna le nom d’Ismaël. Abraham avait quatre-vingt-six ans quand Agar lui enfanta Ismaël” (Genèse 16, 15-16).
Sandro Botticelli (Florence 1445 – 1510), Le retour de Judith à Béthulie, 1572, tempera sur bois, cm 31 x 25, Florence, Galerie des OfficesMois de mars.
Femmes de l’ancien Testament: Judith.
Toute l'histoire de Judith est racontée dans le petit livre de la Bible qui porte son nom. La narration de la descente de l'armée assyrienne sur Israël, de l'orgueil et de l’arrogance montrés par Holopherne, commandant suprême de Nabuchodonosor, de sa décision d'assiéger la ville de Béthulie, occupant notamment les aqueducs et les sources d'eau se déroule en 16 chapitres.
© KHM-Museumsverband
Tintoret, Jacopo Robusti dit le (Venise 1518 – 1594), Suzanne au bain, 1555-56 environ, huile sur toile, cm 187 x 220, Vienne, Kunsthistorisches Museum.
Mois de février.
Femmes de l’Ancien Testament : Suzanne.
Il y avait un habitant de Babylone qui se nommait Joakim. Il avait épousé une femme nommée Suzanne, fille d’Helkias. Elle était très belle et craignait le Seigneur. Ses parents étaient des justes, et ils avaient élevé leur fille selon la loi de Moïse. Joakim était très riche, et il possédait un jardin auprès de sa maison ; les Juifs affluaient chez lui, car il était le plus illustre d’entre eux. Deux anciens avaient été désignés dans le peuple pour être juges cette année-là ; ils étaient de ceux dont le Seigneur a dit : « Le crime est venu de Babylone par des anciens, par des juges qui prétendaient guider le peuple.» Ils fréquentaient la maison de Joakim, et tous ceux qui avaient des procès venaient les trouver. Lorsque le peuple s’était retiré, vers midi, Suzanne entrait dans le jardin de son mari, et s’y promenait (livre de Daniel 13, 1-7).
©Museo Nacional del Prado ©Archivo Fotográfico Museo Nacional del Prado
Véronèse, Paul Caliari dit le (Vérone 1528 – Venise 1588), Moïse sauvé des eaux, 1580 environ, huile sur toile, cm 57 x 43, Madrid, Musée du Prado
Mois de janvier.
Femmes de l’Ancien Testament : la fille de Pharaon
Un homme de la tribu de Lévi avait épousé une femme de la même tribu. Elle devint enceinte, et elle enfanta un fils. Voyant qu’il était beau, elle le cacha durant trois mois. Lorsqu’il lui fut impossible de le tenir caché plus longtemps, elle prit une corbeille de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de goudron. Elle y plaça l’enfant, et déposa la corbeille au bord du Nil, au milieu des roseaux. La sœur de l’enfant se tenait à distance pour voir ce qui allait arriver. La fille de Pharaon descendit au fleuve pour s’y baigner, tandis que ses suivantes se promenaient sur la rive. Elle aperçut la corbeille parmi les roseaux et envoya sa servante pour la prendre. Elle l’ouvrit et elle vit l’enfant. C’était un petit garçon, il pleurait. Elle en eut pitié et dit : «C’est un enfant des Hébreux». La sœur de l’enfant dit alors à la fille de Pharaon : «Veux-tu que j’aille te chercher, parmi les femmes des Hébreux, une nourrice qui, pour toi, nourrira l’enfant ?» La fille de Pharaon lui répondit : «Va». La jeune fille alla donc chercher la mère de l’enfant. La fille de Pharaon dit à celle-ci : «Emmène cet enfant et nourris-le pour moi. C’est moi qui te donnerai ton salaire». Alors la femme emporta l’enfant et le nourrit. Lorsque l’enfant eut grandi, elle le ramena à la fille de Pharaon qui le traita comme son propre fils ; elle lui donna le nom de Moïse, en disant : «Je l’ai tiré des eaux». (Exode 2, 1-10)