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Guidoccio Cozzarelli (Sienne 1450 – 1517), Sainte Catherine de Sienne reçoit le cœur de Jésus, vers l’année 1500, Sienne, Pinacothèque nationale
Catherine est née à Sienne le 25 mars 1347. Son confesseur, Raymond de Capoue – qui devint aussi prieur général des Dominicains – laissa un témoignage écrit de la précoce vocation de la grande sainte. En 1363, à l'âge de 16 ans, elle devint une tertiaire dominicaine. Analphabète, elle apprend à lire et à écrire pour pouvoir s’appuyer directement sur les Saintes Écritures. Elle obtient des dons et des grâces tout particulières de la part de Jésus, ce qui fait d’elle l’une des mystiques les plus importantes de l’histoire de l’Église.
Mathilde d’Allemagne, marbre, Milan, Cathédrale
Mathilde a été une femme, une épouse, une mère, une reine qui s’est distinguée par son extraordinaire souci des pauvres et des malades, ainsi que par sa vie de prière intense.
9 Février : Mémoire de Sainte Apollonie. Guido Reni (Calvezzano 1575 – Bologne 1642), Le Martyre de Sainte Apollonie, 1600-03, huile gravée sur cuivre, 28 cm x 20cm, Madrid, Musée du Prado
La vie de la vierge Apollonie, qui vécut au troisième siécle à Alexandrie, Egypte, nous est pratiquement inconnue, mais Eusèbe dans son Histoire de l’Eglise, a cité un passage de la lettre de l’évêque Saint Dyonysius d’Alexandrie, adressée à Fabio d’Antioche, dans lequel il racontait des épisodes dont il avait été témoin pendant la persécution qui éclata lors des dernières années de l’empire de Philippe (244-249) : un soulèvement populaire, incité par un devin malveillant, fut la cause du massacre de beaucoup de chrétiens dont les maisons furent dévastées et saccagées. Les païens s’emparèrent d’Apollonie, une femme célibataire déjà âgée, qu’ils frappèrent au visage au point de lui casser les dents et ils la menacèrent de la brûler sur un bûcher si elle ne prononçait pas des blasphèmes avec eux. Dionysos écrivit dans sa lettre :’’Elle demanda à être libérée un moment, et sauta rapidement dans le feu qui la consuma’’. Cela se passa en 249.
Pierre Puvis de Chavanne (Lyon 1824 – Paris 1898), Sainte Geneviève fournit Paris, 1893-98, huile sur toile, Paris, Panthéon
La vie de la vierge parisienne Geneviève est racontée dans la "Vita Genovefae", écrite environ vingt ans après sa mort. Elle nait à Nanterre, près de Paris, vers 422. À l'âge de 15 ans, Geneviève se consacre à Dieu et fait partie d'un groupe de vierges consacrées à Dieu qui, s’habillant d’une robe caractéristique, ne vivent pas au couvent, mais dans leurs maisons, et se consacrent à des œuvres de charité et de pénitence.
Maître de la Passion de Lyverberger (Cologne, période d’activité entre 1460 et 1490), Le couronnement de Marie, 1464, cm 101,6 x 133, huile sur bois, Munich, Alte Pinakothek
La représentation du couronnement de Marie, Reine du ciel et de la terre, est vraiment solennelle. La première chose que nous remarquons est que la Terre – notre monde – a pratiquement disparu de ce tableau. Nous avons une petite citation dans les deux zones situées à gauche et à droite, en bas, sur lesquelles sont agenouillés Johann et Margarete Rinck, le couple qui a offert le tableau pour l'église de Sainte Colombe à Cologne. Aujourd'hui au musée de Munich, en plus de ce tableau qui était certainement la partie principale et centrale, il y a deux autres petits tableaux représentant Saint Jacques le Majeur et Saint Antoine l'Ermite qui faisaient partie du même polyptique.
Hannibal Carracci (Bologne, 1560 – Rome, 1609), L’Assomption de la Vierge, 1600-01 environ, cm 245 x 155, huile sur bois, Rome, Eglise de Sainte-Marie-du-Peuple
Ce bois est situé dans la première chapelle à gauche de l'autel principal de la célèbre église romaine de la Place du Peuple. La chapelle a été achetée en juillet 1600 par Tiberio Cerasi, trésorier général de la Chambre apostolique. Tiberio Cerasi, qui souhaitait y être enterré, a fait reconstruire et renouveler la chapelle par le célèbre architecte Carlo Maderno et a demandé aux deux plus célèbres peintres de l’époque d’embellir les trois murs: celui du mur principal a été commandée à Hannibal Carracci, alors que les deux toiles pour les murs ont été demandées à Caravage où il réalisa La conversion de saint Paul et Le martyre de saint Pierre. Même aujourd'hui, il est possible d'admirer les trois tableaux ainsi que le tombeau de Cerasi, décédé le 3 mai 160. Nous savons que la chapelle a été consacrée le 11 novembre 1606.
Domenico Theotocopoulos, connu sous le nom de El Greco (Candia, 1540 – Tolède, 1614), La Pentecôte, 1605-10, 275 x 127 cm, peinture à l’huile, Madrid, Musée du Prado
Le grand tableau par El Greco, qui se développe verticalement comme ses personnages, présente deux points centraux, autour desquels se construit la scène. En haut, là où les Apôtres se groupent avec Marie et les femmes, l’obscurité s’ouvre et la colombe, symbole de l’Esprit qui s’introduit et expose sa force, apparaît sous forme de flammes au-dessus des personnages qui remplissent la partie basse de la peinture. Comptons-les. Marie au centre, cinq à sa droite et quatre à sa gauche. Trois autres se trouvent sur les côté au plan intermédiaire, et finalement deux – les plus proches de nous qui regardons –au premier plan et tournant le dos. Il y en a quinze, comme nous le disent les Actes des Apôtres (cf. 1 :14).
Maître Bertram (Minden, 1345 environ – Hambourg, 1415), L’Ascension, 1390 environ, huile sur bois, cm 52 x 51, Hannover, Niedersächsisches Landesmuseum
Le petit bois du peintre allemand fait partie d'un grand tableau – le Polyptyque de la Passion – où l'on trouve plusieurs épisodes relatant la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus. Cette représentation du thème de l'Ascension nous émerveille. Ce n'est pas une reproduction partielle, mais le Maître a voulu représenter précisément de cette manière particulière le moment du détachement de Jésus de la terre.
Matthias Grűnewald (Wűrzburg, 1475 environ – Halle, 1528), La Résurrection, 1512/16, huile sur bois, cm 269x143, Colmar, Musée d’Unterlinden
Le grand panneau fait partie d'un polyptyque monumental, commandé en 1512 à Matthias Grünewald, par le prieur sicilien Guido Guersi, pour l'autel de l'église du monastère de Saint-Antoine Abbé sous le Mont, connu comme le Grand Ballon d'Alsace, dans les environs proches du village d'Issenheim.
Fra Angelico (Vicchio, 1395 environ – Rome, 1455), Noli me tangere, vers 1440/41 (cm 180x146) – fresque – Florence, Musée Couvent de San Marco
C'est un jardin, l'endroit où ils l'avaient enterré ! Il y a les fleurs, les plantes qui lancent leurs branches vers le ciel, il est séparé par une palissade qui marque sa limite et, à gauche, il y a le nouveau sépulcre ouvert. Au centre les deux protagonistes de la scène. Regardons. Mieux, contemplons-les.
Antonello de Messine (Messine 1430 –1479), La Crucifixion, 1475 – huile sur bois cm 59,7x42,5 – Anvers, Musée royal des beaux-arts
Le petit tableau devait certainement être utilisée pour la dévotion privée d'une personne importante qui avait commandé la peinture. Antonello a mis sa signature en bas à gauche où il a écrit: "1475 - Antonellus messaneus me pinxit" (Antonello de Messine m'a peint en 1475).
Simone Martini (Sienne, 1284 – Avignon, 1344), Le portement de croix, vers 1335 – tempera sur bois, cm 30x20 – Paris, Musée du Louvre
Le Portement de croix constitue la face de l'un des volets d’un petit retable de dévotion privée, peint sur ses deux faces. Lorsqu’il était ouvert, on pouvait voir quatre scènes de la Passion du Christ, Le Portement de croix (au Louvre de Paris), La Crucifixion et La Déposition (au Musée Royal d’Anvers) et La Mise au tombeau (à la Gemäldegalerie de Berlin). Il s’agit donc d’une méditation sur les derniers instants de la vie de Jésus.